Le procès en flagrance du lieutenant Mazo du Groupe mobile d’intervention (GMI) de la Police, communément appelé « Ujana », qui a menacé et arrêté arbitrairement le rapporteur de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Junior Nembalemba, s’ouvre ce vendredi 25 février 2022 à Kinshasa.

L’ouverture de ce procès fait suite à la plainte déposée, jeudi dernier, à l’Auditorat général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, par cet élu provincial.

Pour Godé Mpoy, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, ce procès en flagrance devrait servir de jurisprudence aux policiers qui seraient tentés de faire le délinquant.

Le président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa a aussi dit ceci : « Nous remercions l’auditeur parce que nous avons obtenu un procès en flagrance. Ce n’est pas de manière revancharde que nous le faisons. Si nous voulons changer ce pays, nous devons tous être à disciplinés et surtout il n’était pas en villégiature, il n’était pas non plus en vadrouille ».

Pour rappel, en pleines vacances parlementaires, le député provincial Junior Nembalemba était dans son fief électoral à dans la commune de Kimbaseke, pour s’imprégner des têtes d’érosion qui menaces la population.

Pendant qu’il filmait ces érosions, le lieutenant Mazo du GMI a ordonné son arrestation pour des motifs inconnus. Et ce, malgré que le rapporteur de l’Assemblé Provinciale de Kinshasa se soit présenté comme député provincial ayant des immunités. C’est suite à cela, qu’il a porté plainte contre ce policier pour détention illégale, arrestation arbitraire, menace et coups et blessures volontaires.