La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a tranché en faveur de Moïse Katumbi en validant sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre prochain. La décision a mis fin à des semaines de controverses et de contestations liées à des allégations de nationalité étrangère, affirmant que l’opposant ne serait pas un citoyen congolais.

La candidature de Moïse Katumbi, chef de file de la coalition « Ensemble pour le changement, » avait été vivement contestée par deux requêtes déposées auprès de la Cour constitutionnelle. Les requêtes se concentraient principalement sur des allégations de nationalité étrangère prétendument détenue par Katumbi. La première requête a été jugée irrecevable, tandis que la seconde a été déclarée recevable mais non fondée.

Hervé Diakese, l’avocat de Moïse Katumbi, a déclaré que son client possédait un certificat de nationalité congolaise délivré conformément aux lois congolaises, et qu’il s’agissait du seul document valable attestant sa nationalité.

La décision de la Cour constitutionnelle a également validé les candidatures de 24 autres prétendants à la présidence, portant ainsi le nombre total de candidats à 25. Cette décision garantit une compétition électorale serrée en RDC, avec des candidats tels que le président sortant Félix Tshisekedi, l’opposant Martin Fayulu, le lauréat du prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, et d’anciens Premiers ministres du président précédent, Joseph Kabila, parmi d’autres.

La présidentielle du 20 décembre sera couplée avec des élections législatives, provinciales et locales, marquant un moment crucial dans l’histoire politique de la RDC. Les résultats de ces élections auront un impact significatif sur la direction future du pays et sa quête de stabilité politique et de développement. Les électeurs congolais attendent maintenant avec impatience une campagne électorale animée et des élections démocratiques transparentes en décembre.