Sokimo

Après des années de léthargie, l’usine de production et de traitement de l’or de la Société minière de Kilo Moto (SOKIMO) dans la région de Nizi, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bunia, reprend vie. Cette nouvelle suscite un regain d’optimisme dans une province secouée par les conflits et offre une perspective de développement économique pour la République démocratique du Congo.

La relance de l’usine, annoncée par le directeur général de la SOKIMO, Pistis Tokole Bonongo, est le résultat d’investissements dans de nouveaux équipements et engins modernes. Ces investissements témoignent de l’engagement de l’entreprise à revitaliser ses opérations et à contribuer au développement de la région.

La production du premier lingot d’or dans quelques mois est une étape attendue avec impatience, offrant des opportunités d’emploi pour les jeunes de l’Ituri. Kasongo Lorima, un des responsables du syndicat de la SOKIMO en Ituri, souligne l’importance de cette relance pour lutter contre le chômage et apporter une stabilité économique à la province.

Cependant, cette initiative ne peut atteindre son plein potentiel sans le soutien du gouvernement. Pistis Tokole Bonongo sollicite ainsi l’appui des autorités pour maintenir cette dynamique positive et assurer un environnement propice aux activités minières.

En plus de créer des emplois, la relance de l’usine pourrait également contribuer à résoudre les problèmes de paiement des salaires en suspens pour les agents de la SOKIMO. Cela renforcerait la confiance et l’engagement du personnel envers l’entreprise, favorisant ainsi sa croissance et son développement futur.

Cette nouvelle donne espoir à une région qui a longtemps souffert des conséquences des conflits armés et offre une opportunité tangible de progrès économique et social. Toutefois, il est essentiel que cette relance soit gérée de manière responsable, en tenant compte des aspects environnementaux et sociaux, et en garantissant le respect des droits des communautés locales.

La SOKIMO relance ainsi non seulement la production aurifère dans l’Ituri, mais aussi l’espoir d’un avenir meilleur pour ses habitants.