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Au total huit états prennent part au Mini-sommet spécial d’Addis-Abeba de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE/EAC) élargi à l’Angola, qui s’est ouvert ce vendredi 17 février 2023, dans la salle Julius Nyerere au siège de l’Union Africaine.

A cette ouverture, le président en exercice de la CAE/EAC, Evariste Ndayishimiye a expliqué la détérioration de la situation sur terrain par le non-respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.

la réunion de ce jour doit étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie, a-t-il ajouté

Il a par ailleurs déploré, la reprise des combats et hostilités par le M23, ce qui a entraîné la légitime réaction foudroyante des FARDC, et a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation, avant de reconnaître « la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale. »

Cet ordre du jour n’a pas suscité de réaction les autres chefs d’État pendant la petite séance publique d’ouvertures mais les chefs d’État ont poursuivi les vraies discussions à huis clos.

Dans la foulé, il a été l’occasion pour le président angolais, Joa Lourenço, qui dans son allocution a déploré, à son tour la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda.

Pour lui, la discussion de ce vendredi devrait tourner autour « de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations.

Les présidents William Rutto (Kenya), Joâo Lourenço (Angola), Paul Kagame (Rwanda), Evariste ndayishimiye (Burundi), Suluhu Hassan (Tanzanie), Felix Tshisekedi (RDC) ont répondu présent à ce rendez-vous, seuls les présidents Yoweri Museveni (Ouganda) et Salva Kir (Soudan du Sud) sont représentés au niveau ministériel.

Côté RDC, le Président Félix Tshisekedi est accompagné du Vice-premier ministre, Christophe Lutundula, de la directrice du cabinet adjointe Nicole Bwatshia, du Haut Représentant Chargé du suivi des processus de Luanda et Nairobi, Serge Tshibangu, et du Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya.