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Dans une série d’attaques choquantes, un camp de déplacés de guerre, situé au quartier Lac Vert, dans la périphérie de la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), a été violemment frappé par des explosifs ce vendredi 3 mai 2024, provoquant la mort d’au moins 9 personnes et de nombreux blessés graves. Les premiers rapports indiquent que les explosifs pourraient provenir de la ligne de front près de Sake, où les forces du M23 et les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) sont engagées dans des combats.

Selon les témoignages locaux, une bombe aurait été larguée par les terroristes du M23, touchant principalement des femmes et des enfants. Les images du drame sont insoutenables, montrant le chaos et la détresse dans le camp dévasté.

Cet incident tragique vient s’ajouter à une série d’attaques similaires qui ont secoué la région depuis que les fronts se sont rapprochés de la ville de Sake. Des zones telles que Mugunga, Bulengo et maintenant Goma ont été le théâtre de violences, causant la mort de plus de 15 personnes.

Face à cette nouvelle tragédie, les déplacés ont tenté de manifester leur colère, mais ont été réprimés par l’armée. Cette réaction soulève des questions sur la capacité des autorités à protéger les civils dans une région déjà marquée par des décennies de conflits.

Ces attaques répétées par les M23 contre des civils innocents doivent être fermement condamnées par la communauté internationale. Il est impératif que des mesures soient prises pour protéger les déplacés et mettre fin à cette spirale de violence insensée. Les responsables de ces crimes doivent être traduits en justice afin d’assurer que de telles atrocités ne se reproduisent plus.

La situation reste tendue dans la région du Nord-Kivu, et il est crucial que des efforts concertés soient déployés pour ramener la paix et la stabilité dans cette région déchirée par la guerre.